25 févr. 2011

Enquête publique SETOM : Synthèse des remarques complémentaires de GEHN

Enquête publique SETOM :
Synthèse des remarques complémentaires de GEHN suite à l'examen des dossiers d'enquête  le 24 février de 15h15 à 17h15 par Jean Lelièvre, Stanislas Sasiela et Rémi Gicquel en présence de Mr J P Allaire  commissaire enquêteur :

- 2.1: Plateforme de transfert des déchets verts :
Nous rappelons notre incompréhension de l'abandon définitif du compostage dans les équipements prévus à cet effet dès la construction du C T M de Guichainville.
En plus des gaspillages financiers ce seront 12 800t/an qui transiteront par camion du CTM vers de nouveaux centres de compostage.
Quelles sont les garanties apportées aux riverains sur l'absence d'odeurs lors d'un stockage des déchets verts sur le site en plein air pendant 5 jours?
Comme déjà précisé dans tous les autres projets visés par l'enquête nous demandons à ce que soient privilégiées les livraisons directes vers les centres de compostage sans transit par le SETOM.

- 2.3: Tri des déchets secs recyclables :
Nous sommes favorable à un développement maximum du recyclage des déchets,
Nous notons que l'augmentation de la capacité actuelle de 15 000 à 20 000 tonnes/an se fera exclusivement par changement de l'amplitude d'horaire.

- 4.1.1: Transfert des encombrants D I B et inertes :
Pour quelles raisons les bennes représentant un total de 10 000 tonnes/an  d'encombrants transitent-elles par le SETOM au lieu de les diriger directement vers les centres de traitement final?

- 4.1.2: Reprise des D I B :
Nous ne comprenons pas comment on puisse récupérer 10 000 tonnes/an de D I B versés dans la fosse de l'UVE ( ils seraient alors souillés ) et comment les sélectionner par le préposé au chargement des fours d'incinération?
Pourquoi ne pas expédier ces 10 000 tonnes en les prélevant directement sur l'importation externe des 15 000 tonnes/an prévues pour combler le vide de four?

- 4.1.3: Accueil des déchets des petits artisans :
Pas d'objection pour porter à 50 tonnes/ mois l'accueil taxé des inertes des petits artisans.

- Chaufferie biomasse SETOM :
Nous privilégions la solution de la Ville d'Evreux qui traite en direct avec l'exploitant DALKIA qui prend en charge tous les frais correspondants,
sans engagement de dépenses supplémentaires par rapport à la solution du SETOM pour création  de nouveaux bâtiments, d'achat de 5 Ha de terrain pour raison de sécurité, ni de construction de tuyauteries d'acheminement entre le SETOM et la chaufferie existante .

Le 24 février,  Rémi Gicquel.GEHN.

21 févr. 2011

Enquête publique chaufferie biomasse : SITUATION UBUESQUE !!!

Le SETOM soumet aux citoyens, jusqu’au 25 février 2011, une enquête publique en Mairie de Guichainville concernant  la construction d’une chaufferie biomasse destinée à l’alimentation du chauffage de la Madeleine.

De son coté la Ville d'Evreux confie à DALKIA (Leader européen des services énergétiques) la réalisation d'une chaufferie biomasse implantée en lieu et place de la chaufferie actuelle.

Pourquoi le SETOM s'engage-t-il dans une opération qui se trouve en concurrence avec la Ville d'Evreux son client potentiel ???

A noter que le SETOM doit construire les bâtiments destinés à la chaufferie, ainsi qu’un important réseau de canalisations entre le SETOM et la chaufferie d’Evreux existante.

N’y a-t-il pas une meilleure utilisation de nos deniers publics, prévus par le SETOM, pour financer cette réalisation ? D’autant plus que nous venons d’apprendre en réunion publique que le SETOM réduirait de moitié la puissance de sa chaufferie biomasse en tenant compte de la concurrence avec la Ville d’Evreux.

Les documents techniques soumis à l’enquête publique qui prévoient 2 chaudières ne semblent plus d’actualité. Les plans de réalisation, bâtiments, annexes, bureaux ne deviennent-ils pas surdimensionnés après la division par prés de deux de la puissance prévue au dossier de l’enquête publique ?


9 févr. 2011

Le vocabulaire des déchets.

Le Cniid nous propose de décrypter les enjeux qui se cachent derrière le vocabulaire des déchets :

Déchet 

Nom masc. (de déchoir) Syn. : ordure, détritus

Définition du Code de l’environnement : tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon.

Devenir un déchet est donc le destin potentiel de tout type d’objet ou de substance, par exemple : des produits toxiques, des épluchures de légumes, un porte-avion, une bouteille, etc.

Un déchet est un « truc » dont son possesseur ne veut plus et qu’il « met de côté » car il estime qu’il n’a plus d’utilité. La poubelle est ainsi la matérialisation de l’inutilité, plus ou moins conséquente, selon les sociétés. En France, cette inutilité et ce gaspillage de ressources pèsent environ 400 kg par an et par habitant. Ce qui est jeté est la fin d’un processus de production qui a lui-même engendré en amont des tonnes de déchets…


Les déchets sont mal-aimés et donc généralement envoyés loin du lieu où ils ont été jetés. Mais rien n’y fait : on a beau les éloigner, les enfouir sous terre ou les faire brûler dans des fours, ils se rappellent toujours à nous via différentes pollutions mais aussi par une facture salée


La gestion des déchets municipaux coûte en effet un peu plus de 4 milliards d’euros par an aux ménages. Facture que nous réglons docilement par taxe ou redevance.

Le déchet est donc à priori indésirable…or il est aujourd’hui convoité par certains, car il est devenu source de profit à l’échelle planétaire. La mondialisation a cela de magique que même le contenu des poubelles s’échange sur des marchés plus ou moins légaux aux quatre coins du monde. Même les mafias investissent ce secteur, suffisamment lucratif et bien moins risqué que celui de la drogue ou de la traite des êtres humains. 


Nous vivons donc dans une société dont les rebuts ne cessent de croître et ainsi d’alimenter les profits de quelques entreprises, dont des grands bandits, qui bâtissent leur empire sur un tas d’ordures, bénéficiant, comme le veut l’expression, d’un marché captif.  

Le déchet, comme nous l’explique Veolia, doit devenir une ressource. Mais pour qui et à quel prix ?

Parlez greenwasher 
: N
om masc. – anglicisme, littéralement « lavage vert » -trad. : « éco-blanchiment »
 ne dites plus « Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit» mais dites « le meilleur déchet est celui qui me permet de faire du business ».

6 févr. 2011

Les teneurs en polluants des rejets gazeux du mois de janvier 2011.


Résultats des moyennes journalières du mois de janvier 2011 des teneurs en polluants gazeux des fours N°1 et N°2 de l'unité d'incinération SETOM / ECOVAL de Guichainville. 



 
 Mois de janvier 2011
Four N°1............Four N°2



Après l'arrêt du four N°2 au mois de décembre pour fuite de chaudière, cette fois au mois de janvier arrêt du four N°1 du 21/01/11 à 03h30 au 23/01/11 17h00 pour...fuite de chaudière !!!