21 mars 2008

Petits pois contre incinération



Colère du leader mondial du légume, Bonduelle, dont le siège social et la plus importante usine n'est située qu'à 2 km du site prévu pour la construction d'une usine d'incinération des déchets à Arques dans le Pas-de-Calais.

"Les Echos" reviennent aujourd'hui sur le projet d'usine d'incinération à Arques dont l'ouverture est prévue pour 2011. Alors même que l'enquête publique est achevée et que le permis de construire est attribué, on attend désormais l'avis du commissaire enquêteur dans les prochaines semaines. Un avis qui retient une attention toute particulière chez Bonduelle.

En effet, le siège social du géant du légume ne se situe qu'à 2 km du site de Arques, à Renescure. La commune abrite aussi la seconde plus importante usine du groupe qui travaille avec près de 650 agriculteurs.

Une image potentiellement écornée

Alors même que le groupe vient d'investir 50 millions d'euros sur trois ans pour la modernisation de son unité conserve et surgelé, la proximité de l'usine d'incinération risque d'avoir des conséquences négatives sur l'image de la société. Les responsables évoquent également "les conséquences sur l'emploi dans la région qu'une telle crise médiatique entrainerait" et préconise de "réexaminer le choix du site et/ou la technologie choisie".

Côté du syndicat mixte, on précise que le projet affiche des niveaux de filtration des fumées extrêmement sévères et trouve sa légitimité dans son inscription aux plans d'élimination des déchets du Nord et du Pas-de-Calais. Néanmoins, chez Bonduelle, on accuse ce projet d'être en parfaite contradiction avec le Grenelle de l'environnement et dangereux économiquement pour la région.
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13 mars 2008

Les teneurs en polluants des rejets gazeux du mois de février 2008.

Résultats des moyennes journalières du mois de février 2008 des teneurs en polluants gazeux des fours N°1 et N°2 de l'unité d'incinération ECOVAL de Guichainville.

Pour agrandir un clic sur les documents
Four N°1...................................Four N°2

Nous constatons une fois de plus qu'il y a toujours des incidents avec arrêts des fours.
Qu'en est-il réellement de cette usine modèle qui se voulait la plus moderne d'Europe ???

8 mars 2008

A R T A C

Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse
Un adhérent GEHN (candidat aux municipales) nous transmet l'information suivante : Sur le site de l'association du professeur Belpomme (ARTAC) il y a un rapport sur les usines d'incinération qui vaut son pesant de traitements anticancéreux !!!

Le texte est assez long, il fait 54 pages, mais si nous insistons, c'est que ce texte peut changer nos vies si nos élus ont la sagesse de suivre les recommandations préconisées.

A vos agendas
Nous vous invitons à la conférence de Dominique BELPOMME, cancérologue, professeur à l’université de Paris V, praticien à l’hôpital européen Georges Pompidou, Président de l’Association pour la Recherche Anti-Cancéreuse (ARTAC), expert auprès de la Commission Européenne. suivi d'un débat sur le thème :

"Les maladies créées par l'homme"
Salle poyvalente du Moulin
Rue Anciens Combattants AFN 27400 LOUVIERS
le 18 mars à 20 heures.

5 mars 2008

L'environnement et le tri : sujet N°1 des élections municipales ?


Elus, candidats et citoyens placent le traitement des déchets en tête de leurs préoccupations environnementales et plébiscitent le tri des déchets comme moyen de préserver l'environnement.

Selon une étude OpinionWay pour la société Eco emballages (communiqué de presse publié le jeudi 21 février) le traitement des déchets est cité par 74 % des sondés "grand public" et 92 % des élus et candidats comme leur première préoccupation en matière d'environnement, devant l'utilisation de nouvelles formes d'énergies renouvelables et la lutte contre le réchauffement climatique.

Malheureusement le Président du SETOM fait partie des élus (8%) qui sont plus préoccupés par l'aspect financier qu'environnemental et sanitaire.

La politique mise en oeuvre par le Syndicat d'étude et de traitement des ordures ménagères (SETOM) affiche clairement sa volonté d'augmenter (voir notre information) la quantité de déchets et ainsi justifier la construction d'un troisième four au lieu d'améliorer le tri sélectif. Fuite en avant...

Nous pensons qu’une politique volontaire de réduction des déchets à la source, auprès des particuliers et surtout des entreprises, éviterait d'augmenter les capacités d’incinération de l’usine ECOVAL, et permettrait même la fermeture de l’une des deux lignes actuellement en service. La fermeture d’une ligne à l’usine ECOVAL (et bien entendu, dans l’idéal, la fermeture complète de l’incinérateur de Guichainville) irait dans le bon sens lorsque l’on connaît l’impact sur la santé publique.

Dimanche 9 mars accordez votre confiance à ceux qui prennent un engagement dans ce sens.