En mars 2008, l'étude sur l'incidence des cancers menée par l'InVS révélait des risques statistiquement significatifs d'apparition de certains cancers, la relation de cause à effet étant jugée fortement probable. L'étude publiée hier conclut au fait qu'il n'y a pas de répercussions sensibles sur les niveaux de dioxines, de plomb et de cadmium pour les populations exposées. Toutefois, les consommateurs de produits locaux (produits laitiers, oeufs, graisses animales) présentent bien des concentrations plus élevées en dioxine. La consommation de viande, d'abats et de produits laitiers pour les populations exposées a eu également pour effet d'augmenter la plombémie. L'InVS a profité de la publication de ce rapport définitif pour réaliser un numéro thématique sur l'incinération des déchets dans son Bulletin d'Epidémiologie Hebdomadaire (BEH). Sans cesse mis en avant, le respect des normes réglementaires actuelles ne saurait être synonyme de respect du principe de précaution car de nombreuses incertitudes planent encore sur les effets à long terme des incinérateurs. L'OMS, qui a réalisé une méta-analyse des effets des incinérateurs sur la santé, met en avant les carences existantes de la connaissance de l'impact des incinérateurs. «L'impact global sur l'environnement et sur la santé humaine par des mécanismes d'action indirects n'a pas encore été évalué». La contribution de l'incinération à la production de gaz à effet de serre et de polluants persistants dans l'environnement est notamment mise en avant. L'émission des particules ultrafines et des nano particules n'est pas suffisamment connue aujourd'hui. Ces polluants ne sont même pas mesurés à la sortie des cheminées. Même en réduisant les concentrations, la fraction résiduelle émise par les incinérateurs pourrait être «de nature différente et plus nocive» que la pollution liée à d'autres sources (émission des automobiles). Les citoyens devront-ils subir encore longtemps les risques potentiels de l'incinération sous prétexte qu'il «n'existe pas assez de preuves indiscutables permettant de définir de manière univoque une politique en matière d'incinération»? Cet argumentaire rappelle curieusement celui utilisé sur les OGM.
22 févr. 2009
Etudes InVS (Institut de Veille Sanitaire) sur l'incinération.
En mars 2008, l'étude sur l'incidence des cancers menée par l'InVS révélait des risques statistiquement significatifs d'apparition de certains cancers, la relation de cause à effet étant jugée fortement probable. L'étude publiée hier conclut au fait qu'il n'y a pas de répercussions sensibles sur les niveaux de dioxines, de plomb et de cadmium pour les populations exposées. Toutefois, les consommateurs de produits locaux (produits laitiers, oeufs, graisses animales) présentent bien des concentrations plus élevées en dioxine. La consommation de viande, d'abats et de produits laitiers pour les populations exposées a eu également pour effet d'augmenter la plombémie. L'InVS a profité de la publication de ce rapport définitif pour réaliser un numéro thématique sur l'incinération des déchets dans son Bulletin d'Epidémiologie Hebdomadaire (BEH). Sans cesse mis en avant, le respect des normes réglementaires actuelles ne saurait être synonyme de respect du principe de précaution car de nombreuses incertitudes planent encore sur les effets à long terme des incinérateurs. L'OMS, qui a réalisé une méta-analyse des effets des incinérateurs sur la santé, met en avant les carences existantes de la connaissance de l'impact des incinérateurs. «L'impact global sur l'environnement et sur la santé humaine par des mécanismes d'action indirects n'a pas encore été évalué». La contribution de l'incinération à la production de gaz à effet de serre et de polluants persistants dans l'environnement est notamment mise en avant. L'émission des particules ultrafines et des nano particules n'est pas suffisamment connue aujourd'hui. Ces polluants ne sont même pas mesurés à la sortie des cheminées. Même en réduisant les concentrations, la fraction résiduelle émise par les incinérateurs pourrait être «de nature différente et plus nocive» que la pollution liée à d'autres sources (émission des automobiles). Les citoyens devront-ils subir encore longtemps les risques potentiels de l'incinération sous prétexte qu'il «n'existe pas assez de preuves indiscutables permettant de définir de manière univoque une politique en matière d'incinération»? Cet argumentaire rappelle curieusement celui utilisé sur les OGM.
13 févr. 2009
Pesticides : Pourquoi s'en inquiéter ?
Département de Mesures Physiques
Institut Universitaire de Technologie Evreux
Conférence Pesticides : Pourquoi s'en inquiéter ?
Le 19 février 2009 à partir de 13hl5
à la faculté d'Evreux puis au Cinéma Zénith
- Entités impliquées dans l’organisation :
IUT Evreux, Cinéma Zénith - Organismes partenaires :
Evreux Nature Environnement, Biocoop, Communauté d'Agglomération d'Evreux, Groupement des
Agriculteurs Biologiques Haut Normand, Collectif d'associations : L'alimentation : entre agriculture
mondialisée et relocalisation. - Conférenciers invités :
¤ Serge Grünber : Représentant de la section Haut Normande de Greenpeace. "Présentation des produits phytosanitaires et des organismes impliqués dans leur régulations."
¤ Claire Morin : Chargée de mission pour l'Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP). "Le rôle des produits phytopharmaceutiques. Gestiondu risques."
¤ Benedicte Mager : Service Haut Normand de la protection des végétaux. "Approche réglementaire sur l'utilisation des pesticides dans l'agriculture européenne."
¤ Guillaume Liorca : Responsable Investigation France pour WWF. "Quel est l'impact des produits phytosanitaires sur l'eau ?"
¤ Jérome Chaïb : Directeur de l'Agence Régionale de l'Environnement Haut Normand et auteur de plusieurs livres dont [Cours d'eau (les) : fonctions, gestions, restauration] en 2000. [Pollutions : causes, enjeux, reconquêtes] et [Vallée de Seine : entre naissance et renaissance] en 2001. "Pesticides, eaux souterraines, eaux superficielles en Haute Normandie"
¤ Frédéric Jumentier (ou Benoit Lelièvre (Président du GRABHN) et Jean-Bernard Lozier : Agriculteurs de l'Eure. "Témoignage d'exloitants agricoles eurois"
¤ François Veillerette : Président du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) et auteur des livres [Pesticides, le piège se referme] Ed Terre Vivante en 2002. [Pesticides, révélations sur un scandale français] Ed Fayard en 2007. "Quel est l'impact des pesticides sur la santé humaine"
Cette conférence sera suivie en soirée d'une projection exceptionnelle au Cinéma Zénith d'Evreux du film documentaire de J.P. Jaud
"Nos enfants nous accuseront"
Madame Béatrice Jaud sera présente à la projection aux côtés des conférenciers afin de participer à un débat avec le public présent.
***
4 févr. 2009
Les teneurs en polluants des rejets gazeux du mois de janvier 2009
Résultats des moyennes journalières du mois de janvier 2009 des teneurs en polluants gazeux des fours N°1 et N°2 de l'unité d'incinération SETOM / ECOVAL de Guichainville.
Four N°1...........Four N°2
Au mois de décembre 2008 le four N°1 a été arrêté pendant 7 jours pour un problème de fuite sur chaudière. Un mois après la réparation nouvelle fuite sur chaudière, du 16 janvier 04:30 au 22 janvier 14:00, soit encore 6 jours d'arrêt.
Au mois de décembre 2008 le four N°2 a été arrêté également pendant 7 jours pour un problème de fuite sur chaudière. Un mois après la réparation nouvelle fuite sur chaudière du 12 janvier 19:00 au ... nous vous tiendrons au courrant avec les résultats du mois de février car au 31 janvier le four N°2 n'est toujours pas en service !!!
De plus pour les jours ou les fours ont été en service nous constatons des dépassements des normes 1/2 heure par 1/2 heure :
Le 1 janvier à 03:30 four N°2 dépassement + 3,25% en monoxyde de carbone (CO), + 112,25% en fluorure d'hydrogène (HF), + 97,56% en poussières totales.
Le 12 Janvier à 20:30 four N°1 dépassement + 72.28% en Chlorure d'hydrogène (HCl)
La fiabilité tant portée aux nues par le SETOM a sérieusement du plomb dans l'aile...!!!