Nous vous communiquons l'information transmise par Sébastien Lapeyre du CNIID
(Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets)
Cela fait près d'un an et demi que nous attendions les résultats de l'étude InVS (Institut de veille sanitaire) sur l'incidence des cancers à proximité des UIOM, dont les premiers résultats datent de novembre 2006. Au départ, ils devaient être communiqués début 2007. Ils viennent juste de "tomber" et publiés dans la plus grande discrétion. Pas étonnant : par rapport à 2006, les risques de cancers, pour tous les types, apparus entre 1990 et 1999, sont revus à la hausse. Certains, comme les myélomes font même leur apparition (+23% pour les hommes, +16% pour les 2 sexes). l'InVS fait état à plusieurs reprises, et pour plusieurs raisons (notamment la période de latence d'apparition des cancers assez courte), de résultats qui pourraient être sous-estimés!
L'indicateur d'exposition ne permet pas d'incriminer une substance particulière ou une voie d'exposition particulière. C'est encore plus complexe si l'on considère l'effet cocktail des polluants entre eux. On pense bien sûr aux particules fines et ultrafines qui pourraient jouer un rôle direct ou indirect. Ne perdons pas de vue non plus que cette étude porte uniquement sur des cancers. Quid des autres maladies?
Jusqu'à quand se cachera-t-on derrière les "sacro-saintes" mises aux normes qui seraient censés tout régler?
Suite à ce rapport TF1 a diffusé dans son journal de 13 heures un reportage concernant l'incinérateur de Lunel-Viel sous le titre Les incinérateurs de déchet cancérigènes ?
Le Parisien de ce jour sous la plume de Frédéric Mouchon et Laure Pelé nous informent qu'un collectif de trois mille médecins demande aux pouvoirs publics de suspendre la construction des nouveaux incinérateurs de déchets.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire