Un article dans Le Journal de L'Environnement confirme ce que nous disons depuis de nombreuses années et que nous évoquons dans notre compte rendu de la dernière CLIS du 1 juillet 2010 "...Les ordures ménagères incinérées en forte baisse représentent en 2009 moins de 69 000 tonnes pour un investissement nominal de 90 000 tonnes par an, c'est NOVERGIE l'exploitant qui est chargé de compléter les tonnages manquants en D I B (déchets industriels banals).
Nous nous réjouissons de cette chute régulière des ordures ménagères de notre secteur qui pourrait aboutir à moyen terme à l'arrêt de l'un des deux fours d'incinération et non à la construction d'un 3éme comme demandé par le SETOM..."
Importer plus pour incinérer plus.
Le Journal de l'Environnement
Le 03 août 2010 par Valéry Laramée de Tannenberg
Rien ne va plus pour les professionnels britanniques du déchet. Le déchet « incinérable » commence à manquer. La faute à la crise et au succès grandissant du recyclage. Selon les statistiques du ministère de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra, selon l’acronyme anglais), les Anglais ont jeté l’an passé 27,3 millions de tonnes d’ordures ménagères (OM) ; un chiffre en baisse de 4,1 % en un an. Dans le même temps, la fraction d’OM détournées par le tri est passée de 34 à 36,9 %.
Cette raréfaction du résidu-combustible n’est pas sans poser quelques problèmes aux exploitants d’usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM). Dimanche 1er août, The Independent rappelait que Veolia Environnement, qui exploite trois unités dans la région d’Hampshire, réduisait leur activité pour ne pas se trouver en rupture de stock. Plus inquiétant, d’autres industriels seraient tentés d’importer des OM d’Allemagne pour rentabiliser leurs incinérateurs.
Cette situation pose question à certaines organisations écologistes. L’ONG Without Incineration Network souligne qu’il existe 65 projets d’incinérateur au Royaume-Uni, 9 en Ecosse et 1 au Pays de Galles. Une estimation quelque peu exagérée selon le Defra qui n’en décompte que 39. Quoi qu’il en soit, la question de la rentabilité de ces UIOM est désormais posée. L’administration Cameron l’a d’ailleurs bien compris. Une refonte de la politique anglaise de gestion des déchets devrait prochainement démarrer. Elle pourrait promouvoir la méthanisation des déchets fermentescibles. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les exploitants d’incinérateur.
Cette raréfaction du résidu-combustible n’est pas sans poser quelques problèmes aux exploitants d’usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM). Dimanche 1er août, The Independent rappelait que Veolia Environnement, qui exploite trois unités dans la région d’Hampshire, réduisait leur activité pour ne pas se trouver en rupture de stock. Plus inquiétant, d’autres industriels seraient tentés d’importer des OM d’Allemagne pour rentabiliser leurs incinérateurs.
Cette situation pose question à certaines organisations écologistes. L’ONG Without Incineration Network souligne qu’il existe 65 projets d’incinérateur au Royaume-Uni, 9 en Ecosse et 1 au Pays de Galles. Une estimation quelque peu exagérée selon le Defra qui n’en décompte que 39. Quoi qu’il en soit, la question de la rentabilité de ces UIOM est désormais posée. L’administration Cameron l’a d’ailleurs bien compris. Une refonte de la politique anglaise de gestion des déchets devrait prochainement démarrer. Elle pourrait promouvoir la méthanisation des déchets fermentescibles. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les exploitants d’incinérateur.
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